28 août 2022

Semaine 10

 


Mon partage des 100 jours

Un voyage initiatique des temps modernes

Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité

Jour 65 

Mieux comprendre la #nuit #noire de l’âme

Les nuits noires de l’âme se reproduisent par #cycles et chaque épisode amène un changement intérieur profond. La lumière gagne de plus en plus et l’obscurité diminue progressivement. C’est un long processus difficile et douloureux qui dure des années. Il correspond à la dissolution progressive de l’égo pour laisser place à un être lumineux. Notre personnalité névrotique laisse progressivement place à la vie de l’âme. On peut comparer ce processus à la transmutation alchimique du plomb en or ou à la métamorphose de la chenille en papillon.

J’ai été aspirée dans ce voyage infernal. Ma personnalité n’a pas donné son accord pour cet exercice. Peut-être que c’était le choix de mon âme ? C’est possible. 

Lorsque la nuit noire de l’âme m’a submergée, j’ai à chaque fois voulu mourir. Il me semble que cela aurait tout de même été plus simple à vivre si j’avais compris ce qui se passait et quel était l’enjeu. Mais peut-être que le fait de ne pas savoir fait aussi partie des obstacles à franchir ?

C’est important que les initiés qui ont traversé toutes ces difficultés et qui en sont sortis grandis, témoignent de leurs vécus et de leur enrichissement progressif. C’est précisément ce que je suis en train de faire au travers de ce partage.

Le prix à payer est très lourd et la réussite, un émerveillement.







Jour 66

Solitude et consolation synchronistique

Ma maladie a duré trop longtemps (10 ans!) et a épuisé même les plus persévérants.

C’est vrai que je ne pouvais parler que de ce qui n’allait pas, vu que vraiment rien n’allait. Les visites se sont encore espacées et je n’ai pas compris ce qui m’arrivait.

J'aimerais ici avoir une pensée profonde pour tous les malades chroniques dont bon nombre vivent la même chose.

Quand l’épidémie de Covid a commencé, je n’ai plus vu personne. Et je ne recevais pas non plus d’appels téléphoniques, ni de messages.

De mon côté, j’essayais de maintenir le contact avec ma famille en envoyant tous les jours des liens ou de belles citations par mail, mais l’effet a été inversement proportionnel :

plus je me manifestais, moins je recevais de retours.

Ce n’était pas normal !

Je n’avais pas élevé mes enfants ainsi. Je leur avais appris à s’occuper de leur grand-mère toutes les semaines pendant des années, en allant la chercher tous les dimanches soir pour participer à nos repas.  Il y avait quelque chose qui clochait.

J’ai touché le fond. La nuit noire de l’âme à la puissance 10 !

J’ai hurlé au ciel, demandant de l’aide à l'Univers. « Aidez-moi ! Au secours ! Je n’en peux plus. Mais qu’est ce qui m’arrive ? »

Et c’est là que l’Univers m’a répondu par une chanson que j’avais beaucoup écoutée dans ma jeunesse, sans vraiment en saisir le sens profond.

L’Univers est très à l’aise avec les nouvelles technologies pour nous mettre les messages directement sur notre écran !

Le tout, c’est de les voir. J’ai vu !


Je vous laisse à votre tour découvrir ce magnifique message de l'Univers. GRATITUDE !

https://www.youtube.com/watch?v=VbMI4imWFzY





Jour 67

Il existe différentes catégories de synchronicités

Durant ce partage, je vous ai plusieurs fois parlé de synchronicités.

Je vous propose de revenir sur ce sujet dans ces prochains jours.

Rappelons juste la définition donnée par C.G.Yung et W. Pauli, les concepteurs de ce principe :

Il s’agit de deux situations qui se produisent en même temps, qui sont acausales et reliées par le sens. Cela signifie qu’elles ne suivent pas les relations de cause à effet. Elles se distinguent par leur impossibilités matérielles et temporelles. Elles ont un sens précis pour celui à qui elles s’adressent.

Durant toutes ces années, j’ai vécu des milliers de synchronicités, les unes plus incroyables que les autres.  J’ai ainsi observé qu’il y en différentes catégories.

En voici quelque unes :

  • Des clins d’œil
  • Des éclaircissements
  • Des enseignements
  • Des confirmations
  • Des protections
  • Des avertissements
  • Des blocages
  • Des Stop
  • Des paradoxes
  • Des Tricksters
  • Autres

Nous avons avant tout l’impression que les synchronicités sont positives et donc nous ne regardons que ça.

Mais il y en a de nombreuses qui sont désagréables, parce qu’elles nous bloquent. Elles se mettent en travers de notre chemin. Des événements nous empêchent de faire ce que nous voulons. Ainsi en est-il de la loi de Murphy, la loi de l’emmerdement maximum.

Alors nous nous énervons, nous forçons et tout va de travers. Je vous ai raconté (jour 35), à quel point l’Univers a voulu m’empêcher de me faire opérer et m’éviter une catastrophe. Je n’ai pas écouté car je ne savais pas qu’il existe ces synchronicités d’empêchement qui ont comme objectif notre protection.

Demain, je vous parlerai des synchronicités Trickster.






Jour 68

Les synchronicités Trickster

Si certaines synchronicités sont merveilleuses, réconfortantes ou rassurantes, d’autres sont humoristiques, déstabilisantes, bloquantes ou même ridiculisantes. Ces dernières-là sont du ressort du trickster, personnage mythique que l’on retrouve dans toutes les cultures. Le trickster, décrit comme le « fripon divin », fait des tours pendables, possède une activité désordonnée incessante, une sexualité débordante. C’est donc un archétype. On le retrouve dans le rôle de Mercure chez les romains et d’Hermes chez les grecs. C’est une sorte de divinité chaotique, à la fois bonne et mauvaise, une forme de médiateur entre le divin et l'homme. Il passe avec facilité de l'autodérision au sérieux le plus total.

Hermès est le dieu des frontières, du commerce et des voyageurs dans son ensemble. Il est donc tout à fait normal de le retrouver à plusieurs reprises au décours d’un voyage initiatique. Il aime le mouvement, la danse et le rire. Un vrai enfant.

La dénomination Trickster provient de l’anglais. Personnage farceur et rusé, il symbolise le renversement de l'ordre établi. Il possède de nombreux équivalents : clown, pitre, bouffon, le fou du roi.

Ses caractéristiques ont été décrites par l'anthropologue Paul RADIN et le mythologue Karl KERENYI et ensuite, étudiées par le psychanalyste Carl Gustav Jung. Ce dernier s’en est inspiré dans son concept de l’enfant intérieur. Il représenterait la part d’ombre que chacun porte en soi. Il est susceptible d’évoluer depuis une partie très animale et peu différenciée, vers un état plus mature, selon un long processus que Jung a défini comme le processus d’individuation. Pour moi, cela représente ce que je décris comme la dissolution de l’égo.

Le trickster est amoral. Comme le fou du roi, il exprime tout haut ce que tout le monde pense tout bas. C’est son rôle.

Mais lorsqu’il se manifeste dans des synchronicités, il y a toujours une intelligence derrière ses friponneries. Le rôle du trickster est de semer le chaos, là où la routine devenait stérile ou même dangereuse. La force inconsciente derrière ce personnage très caricatural est de forcer à la prise de conscience des autres. C’est très dérangeant. On peut en mesurer la provocation sans état d’âme, comme cela est observable chez Donald Trump, devenu célèbre pour ce côté « sans filtre ».






 Jour 69

Les synchronicités et le coronavirus

Aux grands maux, les grands moyens : le coronavirus est l’un des pires trickster, mais il est aussi le probable sauveur de notre humanité en déroute. Le Covid est un éveilleur de conscience.

Encore plus que Trump, cette énorme pandémie marquera à jamais nos inconscients personnels et collectifs. Le monde ne sera plus jamais celui d’avant. Jusqu’à la fin de l’humanité, les livres d’histoires seront les fidèles témoins de ce gigantesque renversement, de cette inévitable fin de civilisation. Les humains auront passé par une grosse crise d’adolescence. L’espoir, c’est que l’humanité dans son ensemble ait mûri et se réorganise enfin dans un monde de paix et de bienveillance.

Nous comprenons par ces exemples extrêmes que le trickster est indispensable à la survie et à la vie, tout court. Le trickster montre que le sens peut émerger du non-sens.

Pour en revenir à notre niveau personnel, les tricksters sont de magnifiques accompagnants et guides. Ils évoluent en même temps que nous, deviennent plus fins, plus subtils.

Mais régulièrement, ils nous déroutent pour nous changer de direction lorsque nous allons dans un cul de sac. Les synchronicités trickster nous réveillent, nous bousculent et nous aident, selon l’expression de la physique quantique, à changer de lignes spatio-temporelles. Elles sont un formidable outil de déstabilisation et d’évolution. 






Jour 70

Quelques croyances autour de la santé

Lorsque nous tombons malades et que nous ne guérissons pas, nous sommes désemparés et pour finir, désespérés. Eh oui ! j’en sais quelque chose. J’aimerais ici exprimer toute mon empathie pour tous ceux d’entre vous qui souffrez.

Nous cherchons alors de l’aide à l’extérieur, en nous adressant à des médecins, des psychothérapeutes, des naturopathes, des énergéticiens, des voyants, des médiums. J’ai moi-même fait tout ce parcours et ça n’a pas marché. Cela m’a coûté des sommes d’argent astronomiques pour aucun résultat.

La raison, c’est que nous ne cherchons pas au bon endroit !

La solution est à l’intérieur de nous, dans cette incroyable alchimie qui réunit le corps, l’âme et l’esprit. Lorsque nous tombons malade, c’est que le fragile équilibre entre toutes ces parties de nous-mêmes est rompu. Une autre personne n’a pas le pouvoir de réparer cela, ou très rarement.

Je pense qu’il est important de consulter lorsque l’on est malade. On ne peut pas porter cela tout seul. Mais la différence se trouve dans nos attentes. L’autre peut nous accompagner, parfois nous soigner, mais non nous guérir. Nous seul le pouvons.

Je vous parle en tant que médecin-patiente ou patiente-médecin. Dans mes prochains posts, j’aimerais attirer votre attention sur quelques points qui nous posent des problèmes et nous font perdre du temps.

A demain !






Jour 71

http://Quelques croyances autour de la santé :

La médecine allopathique

Elle est fabuleuse par ses hautes performances technologiques diagnostiques, chirurgicales et le niveau des recherches. Il faut citer ici les énormes progrès faits en cancérologie, en maladies infectieuses, en chirurgie, en anesthésiologie, en épidémiologie, en cardiologie et encore…

Mais elle est beaucoup moins performante en ce qui concerne les traitements généraux, la prise en charge holistique des troubles psychosomatiques et fonctionnels, créant finalement des vraies maladies (mal a dit), surtout lorsque plusieurs causes sont associées et particulièrement, lorsqu’il y a une composante psychologique associée.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Il est clair que les antibiotiques font souvent des miracles lorsque nous souffrons d’une infection et que le corps n’arrive pas à se rétablir par lui-même. Les antidépresseurs ont amélioré la qualité de vie de millions de dépressifs. N’oubliez pas que je parle d’expérience puisque j’ai prescrit de nombreux médicaments pendant beaucoup années.

Si nous avons atteint notre excellent niveau de vie aujourd’hui, c’est en partie grâce à la découverte de l’hygiène et aux vaccins. Rappelons qu’ils ont sauvé des millions de personnes et ont permis d’éradiquer de graves maladies virales très graves, comme la diphtérie, la variole, la rougeole, la poliomyélite, la coqueluche, la rubéole, les oreillons, la tuberculose. Ils ont nettement diminué l’incidence des hépatites A et B. Ces bénéfices sont énormes pour la santé de nos populations.

Mais cette approche thérapeutique montre rapidement ses limites, car elle est trop matérialiste. Elle réfléchit avant tout en termes de biologie et tient peu compte de la globalité de la personne. Elle reconnaît l’influence du psychisme sur certains troubles, mais elle délègue alors le problème aux psychiatres.

Quant à la spiritualité, elle n’est jamais abordée. Evidemment, une telle approche globale prendrait un temps infini et ce n’est pas réalisable, ni réaliste.

C’est très important que cette médecine-là existe, mais il faut simplement en connaître les limites.

Je m’empresse néanmoins de dire que c’est la chirurgie qui est venue à bout de ma problématique mécanique, mais non de ma maladie qui était multifactorielle.

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