Un voyage initiatique des temps modernes
Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité
Jour 86
L’enseignement de Cori sur la notion du temps Kairos
Deux jours avant d’accueillir Cori, j’ai lu dans un livre la
phrase suivante : Faites attention à votre intuition, repérez les
signes, et accessoirement prenez un chat ! Bingo !
C’était une #synchronicité clin d’œil, l’humour de l’Univers.
Merci !
Cori est née le 5 avril. Sa maman s’appelle Capucine. Ma
petite-fille, qui est allée la chercher, s’appelle Capucine et elle est née le 4
avril. Les symboliques vont-elles jusque dans ces détails-là ? Il
semblerait.
Dès que Cori est arrivée, j’ai compris ce que ce petit maître était venu m’enseigner. A part sa complicité, sa confiance et ses câlins immédiats, j’ai réalisé qu’elle vit dans cet espace hors temps. Elle EST. Elle se déplace immédiatement dans toute la maison comme si elle avait toujours été là. Elle vit Ici et maintenant, dans le temps Kairos. Elle n’est pas touchée par le temps linéaire Chronos. Je vous ai déjà parlé de ces différents temps au début de mon partage des 100 jours. Vous pouvez aussi en trouver de l'information sur mon site
https://www.xn--intuition-synchronicits-rtrocausalit-wgddl.com/notiondutemps/
Cori n’a pas la notion du temps. Je l’envie.
Et moi, je suis en train de faire attention à ne pas la laisser
seule trop longtemps. Je fais des calculs d’humains pour savoir combien de
temps elle peut vivre sans ma présence. Je me surprends à tout le temps vouloir
la stimuler pour ne pas qu’elle s’ennuie. Ah là là ! J’en ai une couche !
Elle fait remonter toutes mes angoisses de séparation vécues dès
ma naissance. Et j’ai maintenant le rôle de la sécuriser complètement, sans la
rendre dépendante. Un joli challenge ! Cela me répare moi-même.
Pendant ce temps, elle joue, elle mange, elle boit, puis elle se
love contre moi et s’endort les quatre pattes en l’air. Cela sera probablement
ainsi chaque jour pendant de longues années. Et cela lui ira bien. Je me rends
compte à quel point c’est confortable de vivre hors de nos conditionnements humains.
Elle va être un maître pour moi.
On joue beaucoup et elle me fait rire. Surtout lorsqu’elle
s’énerve devant mon I-Pad, l’air de dire « Bon ! ça suffit tous
ces bla blas ! ». Trop mignonne !
Le plus touchant, c’est qu’elle vibre avec moi à la
musique ! Dès que j’écoute une musique, elle rapplique immédiatement le
plus près possible de mon ordinateur, ferme les yeux à moitié en regardant au
loin dans un état méditatif, et bouge les oreilles selon les différentes
fréquences musicales. Une vraie complicité que nous partageons.
Je n’ai jamais pensé qu’un jour l’un de mes maîtres serait un chat, ha ha ha ! Tout arrive.
Un voyage initiatique des temps modernes
Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité
Jour 87
Découvertes des
synchronicités par le Yi-King
Rappelons que le concept de #synchronicité a été élaboré par Carl Gustav Jung en collaboration avec Wolfgang Pauli. On rapporte souvent que le facteur déclenchant aurait été un rêve de #scarabée doré fait par l’une des patientes de Jung dont la thérapie stagnait depuis deux ans. Au moment même où elle lui racontait son rêve, un même scarabée est venu heurter la fenêtre du cabinet. C’est la synchronicité temporelle entre l’évocation et l’événement qui a interpellé Jung. Dans la mesure où cet insecte ne faisait pas partie de ceux répertoriés en Suisse, mais qu’il provenait bien d’un lieu lointain comme celui de l’Egypte, Jung a donc été frappé par le côté acausal de l’événement. Mais il a aussi objectivé le sens profond que ce dernier avait pour la patiente, en l’occurrence, celui de la transformation, symbole dont le scarabée égyptien est porteur.
On présente souvent cette histoire du scarabée
comme étant le début de l’intérêt et de l’observation des synchronicités par
Jung. Mais cela ne s’est pas passé ainsi. Bien des années avant cet événement,
il s’était intéressé à l’ouvrage de divination le plus vieux du monde, nommé le
Yi-King. Il s’agit de faire des tirages aléatoires, puis de les interpréter
pour en comprendre la signification. Il pratiqua ces tirages pendant des
années, en remarquant d’étonnants résultats, en relation avec l’objet de ses pensées.
Voilà ce qu’il en dit : « Je
restais souvent des heures entières, assis sur le sol, sous le poirier
centenaire, le Yi-King près de moi, et pratiquai la technique en rapportant
l’un à l’autre les « oracles » qui en résultaient comme en un jeu de
questions et de réponses. ».
Pour Jung, la synchronicité est donc la survenue
de deux événements simultanés, qui ont un lien de sens et non de cause. L’un
est psychique et l’autre physique, les deux domaines étant réunis dans l’Unus
Mundus, le Un ou le Tout, une réalité unifiée de laquelle tout émerge et à
laquelle tout retourne.
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Jour 88
Les synchronicités
relèvent-elles du hasard ?
Ceux parmi nous qui sont très #rationnels et qui ne croient qu’aux lois de la matière, sont dérangés par les #synchronicités et tentent de reléguer ces étranges phénomènes dans le domaine du #hasard.
Ils balaient
d’un coup les observations de ces « impossibles » par la phrase bien
connue « C’est le hasard ! »
Croyant nier un phénomène, ils le confirment. Car les synchronicités utilisent justement le hasard pour se manifester !
Mais c’est un
hasard organisé.
D’autres répondent : « Le hasard n’existe pas ! ».
Comme le disait Jean d'Ormesson, " Un hasard, deux hasards, trois hasards, dix hasards, cela fait beaucoup de hasards ! »
Quant à Einstein, il disait : « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ».
Alors, qui a
raison ?
Pour appréhender vraiment ce que représente le hasard, il faut que nous quittions un instant notre petit univers personnel et même planétaire et que nous nous remettions à l’échelle cosmique. L’astrophysicien Trinh Xuan Thuan nous explique que les chances pour que l’Univers soit vivable, sont équivalentes à celles d’un archer qui, à l’aide d’une flèche, atteindrait une cible de 1 cm2, située à 14 milliards d’années-lumière ! Pour information, une année équivaut à 9460 milliards de kilomètres. Alors, le hasard ?
Le hasard aveugle n’est donc pas possible. C’est un hasard intelligent !
Pour créer de
pareilles conditions de vie et la perfection de notre univers, de notre
planète, de la nature, de nos corps, de toutes nos milliards de cellules qui
travaillent de concert, et ensuite, mener au bon déroulement de la création et
du maintien de la vie, il faut une intelligence et une intention. Je
vous propose de la nommer Conscience.
Voilà donc le domaine
du hasard dans lequel se produisent les synchronicités.
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Jour 89
La synchronicité sur la sérendipité
Une des facettes assez étonnantes du hasard, reconnue dans le
monde des sciences, est celle de faire des découvertes scientifiques « par
hasard », en cherchant autre chose.
Hier soir, j’ai décidé d’écrire ces quelques mots sur le hasard
et suis retombée sur ce concept de la sérendipité et dont
j’oublie constamment la définition. Je me suis dit que demain, j’écrirai deux
mots, ne serait-ce que pour me rafraîchir les idées.
Je n’ai pas eu le temps de m’y intéresser car ce matin, en
ouvrant mon quotidien on-line, il y avait un article sur la sérendipité ! Incroyable ce hasard organisé, vous ne trouvez pas ?
Puis, ce soir, j’ouvre l’un de mes documents « Word »
que j’avais écrit il y a plusieurs semaines et dont je ne me souvenais plus
tout à fait du contenu. J’y faisais allusion à la sérendipité.
Normal ! me diront peut-être certains. Eh bien non !
Pour moi, les synchronicités sont toujours magiques. Attention
de ne pas s’y habituer et finir désabusés !
Dans cet exemple, nous voyons la sérialité des synchronicités.
En effet, souvent, le même sujet apparaît à plusieurs reprises, via des canaux
différents et sur une courte période.
Merci au hasard intelligent, si bien organisé ! de venir me
rappeler que le hasard lui-même n’existe pas et qu’il est pourtant présent partout.
Ne serait-ce pas les deux facettes d’une même médaille ?
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Jour 90
S’ouvrir à la magie des synchronicités et de la sérendipité
L’un des plus fameux exemples de sérendipité est probablement
la découverte de la #pénicilline. Son inventeur, Alexander Fleming,
découvrit en effet les propriétés de cette substance lors d’un retour de
vacances. Il constata que des moisissures de pénicilline avaient tué les
bactéries contenues dans une boîte à pétri qu’il utilisait pour ses recherches.
On peut citer d’autres découvertes fortuites comme, par exemple,
· Le
téflon, inventé alors que son créateur qui cherchait à développer un nouveau
gaz de réfrigération
·
Le Viagra
(qui devait traiter l’hypertension et l’angine de poitrine)
·
Le velcro
(accrochage naturel des fleurs de bardane)
Nous expérimentons tous une fois ou l’autre la sérendipité, ne
serait-ce qu’en surfant sur Internet. Mais pour certains, cela se produit
beaucoup plus souvent que pour d’autres. Pourquoi ?
Plusieurs études universitaires ont mis en évidence le profil de
ceux ayant tiré avantage d’une découverte liée au hasard.
Deux éléments se distinguent :
1. La capacité à reconnaître une
opportunité lorsqu’elle se présente
2. L’action pour tourner celle-ci en quelque chose de concret
En résumé, la sérendipité implique une part de chance qui est
hors de notre contrôle. Mais c’est aussi
notre ouverture, notre volonté et le fait de savoir penser
« Out of the box » qui nous feront transformer une opportunité
en une réalité.
Pour en revenir à Fleming, il aurait pu ne rien faire de cette
mésaventure ou simplement jeter ces boîtes avec contrariété par rapport au
temps perdu et à l’expérience ratée. Grâce à son ouverture d’esprit et sa
curiosité, la pénicilline a sauvé des millions de vie.
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Jour 91
Le voyage initiatique est un processus
d’individuation
Depuis le début de mon voyage dans le
pays des mille douleurs, j’ai su qu’il s’agissait d’une expérience #initiatique.
Mais je n’ai aucune idée d’où me venait cette connaissance. Je savais que tout
ce que je vivais avait un #sens et que le but ultime serait de #transmettre cela
autour de moi.
Ce n’est que deux ans plus tard que
j’ai découvert les diverses étapes d’un parcours initiatique et que cela a
vraiment fait sens en moi. Le plus difficile est la course d’obstacles
interminable.
Durant toutes ces années, je me
sentais totalement impuissante à m’opposer à cette force obscure qui m’aspirait
jusque dans les #abysses. Et je me demandais constamment quelle était cette
force, sa nature, sa raison d’être, son intentionnalité ?
Qui, quoi me faisait vivre toutes ces
horreurs ?
M’avait-on jeté un sort ?
Était-ce une fatalité ?
J’ai aussi traversé le New Age et ses
théories disant que nos âmes choisissent ces parcours avant nos incarnations.
Serions-nous si masochistes ?
Beaucoup de questions sont demeurées sans
réponses, jusqu’à dernièrement. J’ai soudain compris que je vivais le processus
d’individuation décrit par Carl Gustav Jung.
Alors de quoi s’agit-il ?
Il est question de progressivement
abandonner le personnage que l’on s’est construit grâce à l’égo pour retrouver
« Dieu en nous » selon l’expression de Jung.
Il s’agit d’un processus autonome
déclenché et guidé par notre #Inconscient, comme cela se passe pour la chenille
qui n’a jamais décidé de devenir un papillon. Moi non plus, je n’ai jamais
décidé de vivre tout cela.
J’avais pleins de projets pour une
retraite très active :
Tout d’abord, continuer les thérapies
( à un rythme plus lent), puis voyager beaucoup pour me cultiver, mais aussi
pour donner des conférences. Je voulais profiter de ma nouvelle liberté pour
décider du jour au lendemain de prendre l’avion pour aller visiter une exposition
à Londres ou à Rome. Je voulais me rendre au moins une fois par mois à Paris,
la ville que j’adore. Je voulais aussi m’occuper de tous mes petits enfants en
les réunissant une fois par semaine dans ma maison.
Rien ne s’est passé ainsi comme le
raconte tout ce partage.
Depuis le début, comme je l’ai déjà
raconté, j’ai vécu la #désintégration du papillon. C’était horriblement douloureux
physiquement et psychiquement. Mais je ne savais pas non plus que j’étais en
train de naître spirituellement.
Demain je vous parlerai du processus
d’individuation.
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Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité
Jour 92
Le processus d’individuation selon Carl Gustav Jung
Il s’agit
d’une émergence autonome hors de l’Inconscient Collectif,
l’océan d’énergie psychique commune à toute l’humanité, où « flotte » la
singularité de l’individu qu’il vient déstabiliser, pour le faire passer de
l’inconscience à la conscience.
C’est un
long processus qui s’enclenche de lui-même dans la deuxième partie de la vie et
qui commence souvent par la recherche du sens de la vie et de SA vie.
La première
partie de la vie consiste à se créer un personnage via son égo et en relation
avec les circonstances de la vie. Cette personnalité est en quelque sorte
factice, une sorte de masque, nommé par Jung la « personna ». Dans
cette première partie de la vie, la personne est avant tout intéressée à créer
sa famille, son milieu professionnel, son cercle d’amis et à amasser des biens.
Puis, au
cours de la quarantaine arrive une crise de milieu de vie, qui commence à
remettre progressivement tout cela en question.
Les
circonstances de sa vie lui font rencontrer son ombre, celle qu’elle se cachait
à elle-même. Il s’agit d’une sorte de dépossession progressive du moi, une
déstructuration de ce qui ne convient plus. Cette longue étape correspond au
principe de « dissolution de l’égo » que l’on retrouve dans le
bouddhisme.
Le but de
ce processus inconscient est de passer du moi au Soi. Le Soi, c’est cette
entité incroyable qui contient autant notre partie conscient minoritaire que
notre part inconsciente, majoritaire. L’objectif est de nous rendre de plus en
plus conscient.
Ma grande
question est :
- Qui ou quoi a cet objectif
et qui ou quoi nous contraint-il dans cette difficile course d’obstacles ? Je n’ai pas
la réponse.
J’ai aussi l’impression que cela ne se produit pas chez tout le monde. Nombreux sont ceux qui meurent aussi inconscients qu’ils l’ont été toute leur vie.
Qu’est-ce qui
détermine les uns à entamer ce cheminement de l’individuation et pas les
autres ? Encore une question sans réponse.
Il faut
aussi dire que le succès n’est pas garanti. Il y en a qui se désespèrent,
d’autres qui tombent gravement malades et d’autres encore, qui se suicident.
Pour ceux qui trouvent quelque part en eux la force de continuer, même s’ils vivent de nombreuses rechutes, ils apprennent de plus en plus à accepter leur ombre et à la transformer en lumière. C’est à l’image de ce qui se passe avec le soleil. Lorsqu’il est au zénith, il n’y a plus d’ombre !
Toutes les #structures de l’individu se réorganisent pour tendre vers un centre qui est le
Soi. Le moi individualisé a atteint son but, le point central, le Soi qui
correspond pour Jung à « Dieu en nous ». « L’individuation n’exclut
pas l’univers, elle l’inclut », dit Jung.
Le pèlerin
qui a survécu à cette métamorphose, qui n’a plus besoin de son égo, voit son
cœur se remplir d’Amour pour soi et les autres. Il devient humble et la remise
en question est devenue son évidence.
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