08 février 2022

Semaine 9

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Partage de 100 jours

Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité

Un voyage initiatique des temps modernes


Jour 58 de mon partage des 100 jours

Le tsunami du stress

Après avoir passé plusieurs années avec des douleurs 24h/24, fait un tourisme médical sans fin devant des médecins incompétents à m’aider, est arrivé le moment où je n’ai plus supporté. Les médicaments étaient inefficaces et toxiques. Je n’avais plus aucun espoir. La pression est montée.

Subitement, mon cœur s’est accéléré. Il est devenu fou. J’étais au bord de la route. J’ai dû me coucher sur le bord du trottoir. Mais cela ne passait pas.

Tout cela s’est terminé aux urgences où ma pression était imprenable tellement elle était haute. Quant au cœur, il tapait à 225/minute depuis plus de 2h30. C’est un miracle que je n’aie pas fait d’AVC ou d’infarctus.


Les médecins ont été obligés de me faire une piqûre  pour arrêter le cœur ! Comme un grand RESET. La piqûre de la mort. Ils m’ont dit : « Vous êtes prête ? »

Cette piqûre a permis d’arrêter cette folle escalade tachycardique, mais elle n’a pas suffi. Il a fallu en faire une deuxième.

C’est la deuxième fois que j’ai vraiment failli mourir dans ce voyage initiatique.

C’est dans ce contexte complètement hallucinant que j’ai rencontré mon ange gardien ou mon double.

Je vous raconterai cela demain.




Jour 59

Synchronicités autour des anges

Je vous ai raconté hier comment j’ai failli mourir d’une crise cardiaque.

Tout cela est survenu dans un contexte «  angélique ».

Depuis qq temps, je me posais vraiment des questions sur l’existence des anges. J’entendais tout ce que disaient les divers experts. Mais cela me laissait un certain malaise.

Comme le dit le très célèbre scientifique, Gary Schwarz, qui y a consacré énormément de recherches, «  les anges, c’est comme les huitres ! Cela dépend si on en a mangé dans l’enfance ». Ha ha !

Dans mon enfance je n’avais rencontré ni huitres, ni anges. Cela restait donc un peu étrange pour moi.

Mais je n’étais pas fermée, non plus.

C’est ainsi que 1-2 jours avant cette dramatique crise de tachycardie qui a failli m’emporter, je suis tombé sur une vidéo  qui proposait de rencontrer son ange gardien. Rien que ça ! Et la dame disait « Essayez ! »

Chiche !

Je ne me souviens plus de la démarche à faire, mais aujourd’hui, je réalise qu’il s’agissait de rétrocausalité et de cette incroyable faculté à déclencher des synchronicités soi-même, selon les travaux de Philippe Guillement et Romuald Leterrier. Mais je ne le savais pas. La dame non plus.

Je vous renvoie à mes posts des jours 14-15-16-17-18-19-20-21 concernant cette fameuse rétrocausalité.

La personne disait que les anges se  manifestent souvent par des plumes.

Ainsi, au moment où je me suis branchée sur les sujets « ange gardien » et « plume », les synchronicités ont commencé à se manifester à une vitesse effrénée, les unes après les autres, en un laps de temps très court. Il y avait des plumes partout, même dans mon lit et jusque dans mon frigo ( collée sur un œuf).

Puis une vidéo s’est déclenchée toute seule sur mon ordinateur. C’était Pierre Jovanovic qui racontait son enquête sur les anges gardiens. Je suis toujours hallucinée lorsqu’un appareil se met en marche tout seul et vous fait entendre ou voir juste ce qui est le sujet du moment. C’est fabuleux, vous ne trouvez pas ?

Je me suis alors dite que ce serait une bonne idée de lire ce livre. Et au moment où j’ai voulu le commander, j’ai eu la sensation d’un souvenir lointain, celui de l’avoir déjà vu. Je l’ai immédiatement trouvé là, dans ma table de nuit. J’en avais même complètement oublié l’existence.

Mais au moment où j’en avais besoin, il était là.

C’est ainsi que j’ai immédiatement pu poursuivre le visionnement de cette vidéo par la lecture du livre. Plus rapide n’était pas possible. Comme le disait Louis XIV,«  j’ai failli attendre ! »  Eh bien non !

Tout cela était une préparation à la fameuse rencontre avec mon ange gardien le lendemain.

Je vous raconte tout ça demain.





Jour 60

Un ange gardien et des poules.

Je reviens sur ma crise de stress intense qui a mis mon cœur à rude épreuve. Mais mon psychisme aussi !

Je me suis sentie très vulnérable. L’Univers a senti qu’il fallait m’envoyer un signe de soutien.

Lorsque mon cœur a enfin repris son rythme normal, et alors que je franchissais le pas de la porte de sortie, je suis restée sidérée par ma découverte :

 -      une femme inconnue était assise juste là, derrière ma porte et … portait exactement la même robe que moi !

Une robe quelconque, achetée plusieurs années auparavant dans un petit marché espagnol. C’était impossible, une pareille coïncidence ! Était-ce mon ange gardien ou mon double éthérique subitement manifesté ? Aujourd’hui, je ne sais pas.

Comme j’étais dans une démarche de recherche sur les anges, j’ai eu l’impression qu’on m’avait matérialisé mon ange gardien.

Puis, dans les jours suivants, des plumes représentant donc les anges, ont encore fait une apparition fracassante dans mon jardin, via trois poules, survenues subitement de je ne sais où. Elles s’y sont promenées plusieurs heures. Elles ont visité toute ma terrasse et ont même voulu entrer dans mon salon ! Je ne pouvais pas ne pas les voir.

En matière de plumes, j’étais servie. Combien de plumes représentent trois poules réunies ? Combien cela représenterait-il d’anges ? Que comprendre ? Tout cela était tellement improbable.

Je me rends compte aujourd’hui, que tout se passe dans l’interprétation que l’on donne aux événements. Les croyances ne sont pas loin. 

Demain, je vous parlerai des archanges. 






Jour 61

Et les archanges dans tout ça ?

J’ai appris par les divers spécialistes et experts en angéologie qu’il y aurait toute une hiérarchie dans ce monde invisible. Certains en brossent carrément des diagrammes.

Comment savent-ils tout ça ? On peut quand même se poser la question.

Quoiqu’il en soit, ils affirment cela sans formuler le moindre doute, ni la moindre réserve.

J’en étais donc là dans mon chemin de découverte et j’ai appris que c’est l’archange Raphaël qui s’occupe de la guérison.

Alors, j’ai invoqué l’archange Raphaël en lui disant :  «  Je t’en prie, aide-moi ».

Autant dire que la guérison n’est pas survenue.

Mais il s’est néanmoins passé une incroyable synchronicité. A ce moment-là, mon téléphone a sonné. C’était celui de l’un de mes fils. J’ai dit : » Allô ! » Mais il ne répondait pas. J’ai compris qu’il ne m’avait pas téléphoné, mais que c’était son petit garçon de 3 ans qui avait joué avec son téléphone et qui avait appuyé sur mon numéro. Je l’entendais parler. Vous l’aurez deviné peut-être : il se nomme Raphaël ! Les chaussettes m’en sont tombées.

Je dois dire qu’après toutes ces synchronicités autour des anges, j’ai presque fini par y croire, avec un léger doute persistant néanmoins.

Aujourd’hui, je me pose toujours la question. J’accepte de ne pas avoir la réponse, de dire comme Socrate : « la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien ».

Plusieurs années après ces épisodes néanmoins troublants, j’ai découvert via Romuald Letterier que l’on peut créer des synchronicités soi-même. Tout cela est décrit dans son ouvrage coécrit avec Jocelin Morisson « Se souvenir du futur ».

Aurais-je créé moi-même toute ces synchronicités par le phénomène de la rétrocausalité inconsciente ?




 Jour 62

 La traversée du désert

Depuis le début de ce partage, je vous parle d’un voyage initiatique. On le nomme aussi le voyage du héros.

Le mot «  héros » porte déjà en lui-même la signification de la difficulté, des obstacles à franchir et des efforts à faire pour ressortir la tête de l’eau à chaque fois qu’une  nouvelle vague nous submerge.

C’est parfois si long et difficile que tout le monde n’y arrive pas : J’aimerais ici avoir une pensée profonde pour tous ceux qui ont perdu pied. Mais j’aimerais aussi que mon témoignage apporte du réconfort et  une lueur d’espoir à ceux qui se trouvent actuellement en grandes difficultés.

Dans les voyage initiatiques, il y a inévitablement une traversée du désert, celui de la solitude. Ceux qui nous entourent sont épuisés par nos problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre, qui leur pèsent et finissent par s’éloigner de nous. C’est notamment le vécu de tous les malades chroniques.

Personne de nous n’a choisi de traverser ce grand désert nommé Solitude. Nous la subissons. Nous en sommes les victimes. C’est cela qui la rend encore plus lourde à vivre.

Voici ce qu’en dit Matthieu Ricard :

«La solitude douloureuse, non choisie, est l’une des conditions les plus délétères qui soient pour l’être humain. On est seul quand, même au milieu des autres, on a perdu le sentiment d’appartenance. »

Aujourd’hui, j’aimerais par ces lignes vous proposer de regarder autour de vous, vous rendre attentifs au fait que vous pouvez changer la vie de quelqu’un en lui témoignant votre intérêt, votre attention à sa personne.

Dans nos pays occidentaux, une personne sur trois vit dans la solitude. C’est énorme !

Et si vous faites partie de ceux qui ont été abandonnés par votre famille, vos amis, la société, je voudrais vous dire que je comprends, car j’ai traversé la même chose.

La solitude du voyage initiatique nous amène aussi des enseignements. Nous en parlerons ici dans les prochains jours.

Ne perdez pas espoir !





Jour 63

Lorsque le désert devient une ressource

Quel est le plus grand désert dans ce monde ? Je l’ai traversé.

La traversée du désert n’est pas qu’une vue de l’esprit. C’est une expérience enrichissante si l’on s’en sort, et ce n’est pas garanti d’avance. C’est l’une des situations extrêmes que la vie choisit pour nous faire avancer et évoluer, mais à quel prix ! Autant dire que personne ne choisit un jour d’aller s’y perdre. C’est très long.

« Ce qu’il y a de bien dans le désert, c’est qu’il y a un puit quelque part » nous dit Antoine de St-Exupéry

Puis, un jour, insensiblement d’abord, progressivement ensuite, une lente restructuration semble débuter. On n’ose plus y croire. On a encore plein de doutes. On est encore complètement traumatisé par cette course d’obstacles interminables. Pourtant, l’énergie n’est plus la même. Quelque chose d’encore très fragile est à l’œuvre. C’est le début de la renaissance. On n’ose pas y croire encore.

Un jour, on rencontre un aigle royal qui nous offre de nous prendre sur son dos pour avoir une vue aérienne de ce désert. Et de là-haut, on voit tout le chemin accompli, on aperçoit la dernière ligne droite qu’il faudra néanmoins parcourir aussi. Personne ne peut le faire à notre place, même pas l’aigle qui a été l’une de nos synchronicités.

Il nous repose à la même place et nous quitte. On est seul encore, mais maintenant on sait où l’on va. On a appris la vie que le désert, la solitude et le détachement nous ont enseigné. On a appris la confiance en l’Univers dont nous faisons nous-mêmes partie. Il n’y a pas nous et l’Univers. Il y a nous qui sommes l’Univers ! Quelle merveilleuse découverte qui change tout !

Et puis, peut-être que sur la fin, nous rencontrons une caravane et que l’on nous offrira de quoi reprendre des forces. On nous proposera peut-être même de faire quelques kilomètres à dos de chameau. Quel luxe et quel bonheur ! Après l’expérience du désert, tout devient un miracle. Nous avons changé de regard.




Jour 64 

La nuit noire de l’âme

« Il pleut des larmes de Kohl. Une chape de plomb s’est abattue sur toute chose, l’alourdissant d’une charge d’ébène. Les funestes couleurs sont loin. Le chagrin délave tout, faisant perdre le goût du sel de la vie. Affligés, nous ne sommes plus qu’une enveloppe creuse. »

Début d’un magnifique texte anonyme présenté dans une exposition temporaire dans le Parc d’Ambilly, près de Genève. Merci à son auteur. C’est tellement juste !

La nuit noire est un concept développé par le mystique Jean de la Croix qui en a fait l’expérience. Voici ses propos :

« Plus les choses divines sont en soi claires et manifestes, plus elles sont naturellement obscures et cachées à l'âme. Il en est ici comme de la lumière naturelle : plus elle est claire, plus elle éblouit et obscurcit la pupille du hibou ; plus on veut fixer le soleil en face, et plus on éblouit la puissance visuelle et on la prive de lumière (…). De même quand cette divine lumière de la contemplation investit l'âme qui n'est pas encore complètement éclairée, elle produit en elle des ténèbres spirituelles ».


Bien que les symptômes ressemblent beaucoup à un état dépressif profond, la nuit noire relève d’un processus complètement différent. La dépression est une douleur psychique qui est consécutive à des blessures émotionnelles graves et souvent répétitives. Elle est très aggravante et peut devenir chronique. Elle semble uniquement négative et laisse souvent les patients et les familles démunis.

Au contraire, la nuit noire de l’âme fait partie intégrante d’un chemin d’éveil spirituel que l’on retrouve fréquemment dans les parcours initiatiques. Après une période rose où l’âme s’éveille, la personne sombre subitement dans un état psychique très sombre, souvent sans raison apparente. Mais souvent, il y a aussi de nombreuses difficultés de vie associées.

Pour mieux comprendre ce processus, je vous en reparle demain.




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