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Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité
Un voyage initiatique des temps modernes
Jour 50
Nous voici arrivés à mi-parcours de ce partage. Déjà ! Le temps passe vite. Aujourd'hui, comme promis, nous abordons l'Inconscient familial.
Mais d’abord,
posons le décor :
L’Inconscient est cette partie de nous qui existe hors espace-temps. Il n’est
donc pas visible, car il se situe au-delà de nos 4 dimensions. Il existe dans
le temps Kairos dont je vous ai déjà parlé aux jours 17, 18, 26.
L’Inconscient est très vaste. Selon certains spécialistes, notamment des physiciens, le rapport entre le Conscient et l’Inconscient serait semblable à une petite pièce playmobil au pied de 8 tours Eiffel superposées ! Vous imaginez ? Prenez 2 secondes pour visualiser ça.
Une petite partie de nous est néanmoins personnelle, ce qui est incroyable, si
on y réfléchit un moment.
Et voici que celle-ci est liée aux membres de nos familles au-delà du temps et de l’espace. Alors là, ça devient carrément vertigineux !
On pourrait représenter cela comme un puzzle géantissime où toutes les pièces mises ensemble constituent l’Inconscient collectif.
Nous pouvons
donc nous représenter cela comme une série d’entonnoirs qui s’ouvrent les uns dans
les autres :
L’Inconscient personnel s’abouche dans l’Inconscient familial, lequel s’ouvre dans l’Inconscient collectif.
Et nous sommes plus de 7 milliards de personnes sur cette terre !
Pourtant, tout cela reste très organisé, même si notre petit Playmobil
personnel n’y connaît rien ! Incroyable.
Ma prise de conscience des transmissions psychogénéalogiques
J’en ai tout d’abord appris l’existence dans mes diverses formations de psychosomaticienne. Puis, je les ai observées parmi mes patients.
Je me souviens comme si c’était hier, d’une patiente très en colère contre son ex-mari qui l’avait quittée du jour au lendemain, sans prévenir, et la laissant seule avec ses deux petites filles à élever, alors qu’elle n’avait pas de travail. Ce monsieur a finalement réapparu 20 ans plus tard, en provenance d’Amérique du Sud. Nous avons beaucoup travaillé sur ces colères.
Puis, nous sommes revenues à son enfance. Elle me raconta alors que son père avait quitté sa mère lorsqu’elle et sa sœur étaient toutes petites. Il avait disparu du jour au lendemain et était réapparu après 20 ans, en provenance d’Amérique du Sud !
Je lui ai alors fait remarquer que nous parlions d’elle, lors de son enfance, et non de sa situation de maman délaissée. Elle me regarda alors complètement surprise et stupéfaite car elle n’avait jamais réalisé qu’elle avait revécu la situation de sa mère à l’identique.
C’est souvent ainsi avec la psychogénéalogie. C’est tellement gros qu’on ne le voit pas.
Par la suite,
cela s’est produit aussi dans ma propre famille où un gros secret de famille
s’est rejoué pareillement entre nous, les parents et nos enfants.
Nous gardons
souvent des secrets pour protéger nos familles, mais comme le dit le psychiatre
Serge Tisseron, les secrets de familles suintent. Ils finissent un jour par
ressortir à la surface, quoiqu’on fasse, même au-delà de la mort. C’est ce qui
vient de se passer avec l’un des secrets que ma mère a emporté dans sa tombe.
Il vient de sortir de l’ombre après 78 ans !, alors que ma mère est morte
depuis 40 ans.
Jour 52
Les scénarios répétitifs
Revenons à l’histoire de ma patiente dont je vous parlais hier, celle qui avait revécu l’exact même scénario que sa mère, c’est-à-dire, d’être abandonnée par son mari avec deux petites filles à élever seule. Et ces deux maris, celui de sa mère et le sien, sont chacun partis pendant 20 ans en Amérique du Sud.
Si on réfléchit quelques instants à cette étonnante répétition, on voit bien qu’il il n’y avait aucun lien biologique entre son père et son mari. Ils avaient un lien de beau-père à beau-fils.
Le seul lien existant entre eux est celui de l’Inconscient familial.
Dans ces scénarios répétitifs, c’est comme si cet Inconscient voulait attirer notre attention sur un problème resté non résolu. En effet, tant que la problématique persiste, le scénario se rejoue.
C’est Anne Ancelin Schützenberger qui, dans « Aïe, mes aïeux », raconte l’histoire de la famille Demorlac (de-mort-lac) où chaque aîné d’une nouvelle génération mourrait noyé. Cela s’est rejoué durant 7 générations, jusqu’à ce que quelqu’un prenne conscience de ces noyades en chaîne.
Mon voyage initiatique m’a donc invitée à revoir toute la psychogénéalogie catastrophique de notre famille. Cela a représenté le démêlage d’un gros paquet de nœuds qui a pris des années.
Evidemment, les transmissions psychogénéalogiques ne sont pas que négatives.
C’est aussi grâce à elles que nous héritons de belles choses, de la force, de la résilience, de nos dons artistiques, de la vie tout simplement.
Jour 53
Un faux
diagnostic et ses conséquences
Dans ma course d’obstacles, j’ai aussi eu à traverser plusieurs faux diagnostics. Je ne vais pas tous les passer en revue car cela ressemblerait à une jérémiade.
Je vais néanmoins parler ici des névralgies pudendales, car il touche passablement de personnes, lesquelles sont démunies devant les symptômes et la méconnaissance de ce diagnostic également par les médecins. Moi-même, je n’avais jamais entendu ce terme lorsqu’un médecin a sorti ce nouveau concept médical comme d’un paquet surprise.
Alors de quoi
s’agit-il ?
C’est une compression mécanique des nerfs du périnée lorsque l’on s’assied. La douleur est immédiate et très forte et disparaît également dès que la personne se couche ou se lève. C’est très très handicapant, déconcertant et humiliant.
Cela rend la vie
sociale et professionnelle impossible. Vous retrouverez sur le Net le
témoignage de l’acteur Jean Rochefort qui en a souffert.
Je ne vais pas faire un descriptif de toute cette problématique ici, mais je renvoie toutes les personnes concernées sur le site pudendalsite. Faites circuler l’information autour de vous.
Je n’avais pas ce problème, mais le fait que je ne puisse pas m’asseoir a induit les médecins en erreur.
On a fini par me prescrire de la prégabaline (Lyrica) qui agit directement sur le cerveau, pour diminuer les sensations douloureuses des névralgies. J’ai pris consciencieusement ce traitement à des doses de cheval pendant une année, sans aucun bénéfice thérapeutique.
Mon cerveau a commencé à présenter d’importants troubles de la mémoire et j’ai donc finalement décidé de l’arrêter. Mais j’ai fait les frais d’énormes symptômes de sevrage. Heureusement, j’ai progressivement retrouvé mes capacités mentales.
Mon partage d’aujourd’hui, c’est de rendre connu ce diagnostic handicapant.
Mais il est aussi de vous inciter à demander plusieurs avis médicaux plutôt que de persévérer si longtemps avec des médicaments abrutissants et inefficaces. Beaucoup d’entre nous prennent des médicaments qui parfois nous aggravent. Cependant, il ne faut jamais interrompre un traitement sans être sous contrôle médical.
Pour terminer néanmoins sur une note plus positive, cette année d’errance thérapeutique m’a aussi amenée à revoir de nombreuses problématiques laissées en suspens, notamment la rencontre avec moi-même.
Donc, tout est
bien qui finit bien.
Jour 54 de mon partage
des 100 jours
Amazing grace
Je vous disais l’autre jour que j’ai été accompagnée toute ma vie par deux ressources, l’une sous la forme d’un livre, Le Petit Prince ( jour 47) et l’autre, par une chanson, Amazing grace.
Depuis des dizaines d’années, cette chanson revient constamment dans ma vie, à des moments désespérés et à d’autres sublimes. Autant la musique que les paroles me transportent :
Was blind, but
now, I see ! ( j’étais aveugle, mais maintenant, je vois).
Mais qui connait l’histoire de cette chanson ?
Il s’agit de John Newton, un négrier, qui transportait des esclaves noirs vers l’Amérique, à bord de son bateau. Un jour, il fut pris dans une terrible tempête qui l’a tellement ébranlé et bouleversé, qu’il a réalisé ce qu’il était vraiment en train de faire. Amazing Grace ! Il a alors changé de cap et a ramené tous ses esclaves dans leur pays.
C’est une belle histoire, celle de la prise de conscience.
Je vous raconterai demain un moment particulier où j’ai été touchée par cette grâce.
Amazing grace à Findhorn
Je vous racontais hier que cette magnifique chanson de grâce survient régulièrement dans ma vie grâce à des situations de synchronicités toujours inattendues.
Alors voilà un des moments les plus forts et des plus beaux que j’ai vécu. J’ai été complètement transportée dans un monde d’Amour et d’Unité, celui que l’on nomme l’Unus Mundus.
Je m’étais inscrite dans un stage de développement personnel à Findhorn, en Ecosse. Le troisième jour, le groupe a été transporté quelques km plus loin, dans la forêt d’à côté, constituée de magnifiques arbres, somptueux et centenaires. C’était un véritable temple de verdure. Nous avons été invités à partir chacun de notre côté pendant deux heures. Le groupe s’est ainsi disséminé. Bientôt, nous avions perdu toute trace d’humain et étions ainsi, chacun seul, dans la Nature.
J’ai marché au milieu de ces êtres si magnifiques en ressentant une grande paix, un sentiment d’harmonie avec le grand Tout. A un certain moment, je me suis appuyée contre l’un de ces grands troncs, ressentant toute cette sève qui était en train de circuler jusqu’à la dernière petite feuille. Et je me suis alors mise à chanter Amazing grace, car c’était vraiment ce que je ressentais.
Lorsque le groupe s’est réuni après ces deux heures, nous nous sommes mis en cercle et avons échangé nos expériences.
Et c’est alors que je n’en cru pas mes yeux et mes oreilles : la moitié du groupe a dit : « J’ai chanté Amazing Grace ! ». C’est inimaginable à vivre une pareille unité et communion en direct. J’ai alors proposé que nous le rechantions tous ensemble.
Cela a été la plus belle chorale improvisée. Nous avons chanté cette chanson, spontanément à 3 voix. C’est une expérience inoubliable !
Demain, je vous parlerai de l’Unus Mundus.
L’Unus Mundus
« Nous
sommes tous de la poussière d’étoiles » nous dit l’astronome Hubert
Reeves.
Chacun d’entre
nous est le résultat de l’explosion d’un petit pois, d’une énergie tellement
concentrée, qu’il a explosé lors du « big Bang ». L’Univers en est
né.
Nous sommes donc tous interreliés, selon le principe de l’intrication de la physique quantique.
Mais, lorsque nous vivons dans notre matérialité et dans l’espace-temps linéaire, nous ne le percevons plus. Nous nous sentons séparés : il y a moi et les autres. Pourtant, les physiciens nous le disent : la séparation est une illusion.
En parcourant mon long voyage initiatique, j’ai découvert cette unité primordiale qui se manifeste dans tous les processus synchronistiques. En effet, ces phénomènes inouïs sont impossibles dans un monde de matérialité pure.
C’est finalement un raisonnement biologique qui m’a subitement éclairé : j’étais l’Univers aussi. En effet, chacun des atomes qui constitue mon corps existe depuis la nuit des temps. Mon corps est un agglomérat momentané d’une partie d’entre eux, qui ont déjà fait partie d’arbres, de rochers, de lacs, de dinosaures et même d’ étoiles.
Finalement, ce qui
donnait vie à cet agglomérat moléculaire passager, c’est la conscience.
Ce fut pour moi La révélation, car je passais ainsi du Deux à l’Un, à l’Unus Mundus. Et là s’est ouvert ce monde fabuleux de la Conscience éternelle, celle qui probablement a pré-existé à la matérialisation de l’Univers.
Je m’arrête-là dans cet énoncé, car ce n’est pas de ma compétence de l’expliquer. J’ai juste retenu de tout cela que je fais partie d’un Univers Conscient où tout est lié et interagit.
L’Univers, l’Unus Mundus, vous… et
moi
Ce concept est déjà développé par le
philosophe Scott Erigène, au VIIIème siècle. Il s’agit d’un monde
unifié, exempt de toute notion d’espace et de temps. Il constituerait l’énergie
originelle et première de toute l’existence. Avec ce concept, nous nageons en
pleine physique quantique. Mais l’église va rapidement étouffer ce concept
unifié pour revaloriser celui de la dualité, du bien et du mal, du paradis et
de l’enfer.
C’est Carl Gustav Jung qui ressortira
l’Unus Mundus des oubliettes, en décrivant l’Inconscient collectif, par lequel
nous serions tous reliés. C’est une sorte de champ infini matriciel dans lequel
tout existe. Les hindous le nomme l’Akasha.
Ce grand Tout se cache cependant à
nous humains par une pseudo dualité, au travers d’un monde visible
pour nos sens et un monde qui leur est invisible. Mais il joue avec nous
le jeu du « Coucou, me voilà ! ». En effet, celui-ci se
manifeste par des moments fugaces qui mettent au défi notre monde de la
matérialité et de l’écoulement du temps linéaire.
Ces manifestations hors
espace-temps sont multiples, à commencer par les OVNIS, le remote viewing,
tous les phénomènes paranormaux, l’intuition, les synchronicités, les échanges
avec les défunts et autres.
L’Unus Mundi, l’Univers, pour moi,
c’est donc la même chose. Mais ce n’est pas qu’un lieu infini, c’est aussi
l’éternité.
Et là, je me sens toute petite, néanmoins
honorée d’exister furtivement et de pouvoir, dans mon humble mesure, témoigner
de toute cette magie.
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et à la semaine prochaine !
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