10 janvier 2022

Semaine 7

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Partage de 100 jours

Comment je me suis guérie par l'intuition, les synchronicités et la rétrocausalité

Un voyage initiatique des temps modernes

Jour 43

De la religion à la spiritualité

Le voyage initiatique nous amène invariablement à nous poser des questions sur le sens de ce qu'on vit, mais aussi sur le sens de la vie tout court.

Mes parents étaient athées et j'ai donc vécu les premières dizaines de ma vie sans foi, ni Dieu.

Puis, ils ont basculé du jour au lendemain dans une communauté religieuse fanatique où je me suis faite embarquer malgré moi. Ce Dieu-là, censé être celui de l'Amour, était un dieu vengeur, autoritaire. Il mettait des limites et des obligations partout. C'est devenu invivable. Il m'a fallu atteindre l'âge de 25 ans ans pour me sortir de tout ça.

Je me suis alors trouvée dans un entre-deux pendant 30 ans. Je vivais ma vie de mère de famille et de médecin sans trop me poser de question. Je restais néanmoins très connectée à la Nature.

Puis, des besoins spirituels ont commencé à se faire sentir et je me suis mise en quêtes de réponses. Je découvrais en parallèle le monde des synchronicités.

Lorsque je suis tombée dans l'enfer des mille douleurs, mes recherches se sont intensifiées et inévitablement, j'ai croisé le chemin du New Age que je préfère nommer un "courant néo-spiritualiste".

En effet, le terme New Age a plutôt une connotation négative et mon propos n'est pas de juger. Juste d'observer et de questionner.





Jour 44

La rencontre avec les courants néo-spiritualistes

Cela m'a amené de la vie, loin des dogmes rigides des religions. J'ai aimé cette liberté de pouvoir accédé à la spiritualité, sans intermédiaire. J'ai trouvé plein de gens souriants et engagés. J'ai beaucoup écouté leurs messages sur les médias. Certains semblaient cependant un peu planer. Qu'à cela ne tienne. !

Mais j'ai découvert des croyances bizarres chez une majorité d'entre eux. Ces croyances m'ont interpelées.

J'avais fait le tour de toutes les médecines traditionnelles et complémentaires. Rien n'avait marché. Alors, je me suis tournée vers eux.

C'est ainsi que lors de plusieurs thérapies faites auprès de ces personnes, des thérapeutes m'ont dit, avec affirmation, que j'avais choisi cette épreuve !

-      Où et quand ?

Réponse : Avant mon incarnation.

Je suis restée abasourdie. Comment peut-on savoir cela ?

Qu'en pensez-vous ?

En tout cas, cela m'a plus enfoncé qu'aidée.

Que cherchait le thérapeute en me disant cela ?

Cela m'a beaucoup perturbée. Il fallait que je comprenne. J'ai passé des années à essayer de démêler ce nœud. Il me semblait que quelque chose ne collait pas.

Lorsque l'on se pose des questions en profondeur, l'une après l'autre, comme :

« et puis après, et puis après, et puis après ? »

ou

« et puis avant, et puis avant, et puis avant ? »

on arrive dans une impasse. Ces questionnements en chaînes font partie de ma formation professionnelle de psychothérapie. Cela se nomme le questionnement socratique. C'est très inconfortable, alors la plupart des gens l’évitent. Mais c'est extrêmement thérapeutique.

J'ai donc appliqué la même méthode de pensée. Par exemple:

-      Si j'ai choisi ça, toutes les personnes que j'ai rencontré dans ma vie ont aussi choisi de me rencontrer ?

Cela fait beaucoup de monde, car cela suppose que moi aussi, j'ai choisi ça ! Peut-on imaginer le nombre de choix pré-incarnation de 7 milliards de personnes ?

Dans les réponses aussi rapidement élaborées et acceptées en 2 minutes, le raisonnement est mis de côté et il faut se dissocier pour accepter une vérité toute faite. C'est dommage !

Quelle est votre expérience là-dessus ?

Comme je n'ai pas trouvé la réponse, je suis toujours à la recherche.

En tant que scientifique, j'ai besoin de trouver aussi dans ma spiritualité, une base de compréhension pour que je puisse adhérer, comme dans tous les autres domaines.

J'écouterai avec humilité ceux qui ont fait la même recherche. N'hésitez pas à témoigner.

A demain.



Jour 45

Je vous parlais hier de ma rencontre avec les mouvements néo-spiritualistes et des questions existentielles qu'ils posent par leurs affirmations.

Comme je l'ai dit, je me suis aussi posé ces questions et je n'ai pas obligatoirement trouvé la réponse. J'accepte de ne pas tout savoir.

Mais ce qui m'a interpelé, c'est que l'on y parle beaucoup de l'avant-vie, de l'entre-deux vie et de l'après-vie et très peu de la vraie vie, celle que nous sommes en train de vivre maintenant.

Ces questions hors de notre temps et de notre matérialité semble nous déconnecter de nos conditions d'humains:

Nous sommes avant tout des êtres émotionnels !

Et c'est bien là que le bât blesse !

Lorsque nous naissons, nous arrivons avec un cerveau tout neuf, très immature, qui devra se développer pendant 25 ans pour devenir adulte.

Il sera ensuite modelé au fur et à mesure par tout ce qu'il vit, voit, entend, ressent.

Il subira la violence éducative, puis la violence tout court, sous toutes ses formes.

Ainsi, même s'il la subit et qu'il en souffre, au bout du compte, il intégrera la violence comme normale. Il sera ensuite prêt à la reproduire.

Notre système émotionnel est une merveille de subtilité, de finesse, d'intelligence et voilà que tout est abîmé par une société décadente.

Le respect de nos émotions de base est une urgence planétaire pour nous permettre de construire un monde meilleur.

Il me semble prioritaire à toutes ces hypothèses et croyances religieuses ou spirituelles qui, comme l'arbre, nous cachent la forêt.

Retrouvons notre cœur d'enfant. C'est là tout le secret du bonheur de l'humanité.

A demain




Jour 46

Les molécules des émotions.

Les émotions ne sont pas une vue de l’esprit. Elles sont à moitié psychiques et à moitié corporelles, donc psychosomatiques.

Elles sont de courte durée ( 2-3 minutes), sinon, elles sont des sentiments qui, eux, peuvent durer très longtemps. Les émotions sont faites pour circuler, puis nous induire à agir.

Mais les émotions peuvent se bloquer et amener ainsi des perturbations autant dans le corps que dans le psychisme. C'est notamment ce qui se produit lors de violences.

L’étymologie latine de « émotion » vient de e-motere. La particule « e » signifie « extérieur » et le verbe « motere » indique un mouvement. L’émotion est activée par la pensée et exprimée par le corps.

La Dr Candace Pert a étudié les molécules qui rendent nos émotions possibles. Il s’agit des neuropeptides et des neurotransmetteurs. On peut y rajouter les hormones.

Selon elle, 98% des interactions psychisme-corps sont d’origine moléculaire. Seuls, 2% se transmettent de manière électrique.

Chacune des milliards de cellules de notre corps est dotée de milliers de récepteurs membranaires qui permettent de recevoir des messages des autres, mais aussi de tout l’environnement.

Ainsi, nos émotions influencent constamment notre biologie.

La Dr Pert conclut :

« C’est un système fait de réponses rétroactives qui marchent dans les deux sens, nous dit-elle. Les émotions transforment littéralement l’esprit en matière, et à chaque fois qu’il y a production de peptides, cela crée de la psyché. Le corps et l’esprit sont intrinsèquement liés, dans un sens, ils ne font qu’un ».




Jour 47

Un livre ressource

Dans ma vie plutôt compliquée, j'ai eu comme accompagnement depuis très longtemps un livre ressource et une chanson ressource.

L'un et l'autre se sont toujours présentés à des moments importants de ma vie, comme des jalons au bord de mon chemin.

Aujourd'hui, je vous parle du Petit Prince de St- Exupéry.

Je ne me souviens plus de la première fois où je l'ai lu, mais il a parlé à mon âme. Je me souviens par contre très bien de la deuxième fois, alors que j'avais 26 ans.

Puis, toutes les quelques années, je retombais dessus, juste au bon moment. Et chaque fois, j'y découvrais autre chose.

St-Exupéry a écrit ce livre durant la dernière guerre mondiale et il y parle du milliard d'humains. C'est une référence qui nous montre comment la population a évolué en moins de 100 ans.

Mais ce qui me touche le plus, c'est son rapport avec sa rose. C'est une véritable histoire d'amour.

C’est presqu’inimaginable qu’un homme ait écrit une pareille romance avec une rose en pleine guerre.

C’est comme un signe qui pourrait nous faire comprendre que la paix se refait grâce à la connexion avec notre être profond et la poésie.

Ce livre a été vendu à des millions d’exemplaires, ce qui montrent bien que les humains sont sensibles au langage du cœur.

La rose possède une belle symbolique : non seulement elle à des pétales finement sculptés et arrangés et des couleurs subtiles, non seulement elle émet une odeur suave, mais elle a aussi des épines !

 Elle sait qu’il faut se défendre. Sa beauté se fait respecter. Sans ses épines, une rose ne serait pas une rose. On peut la regarder et l’admirer avec une certaine distance. Sa beauté est à ce prix-là. Si on la coupe, elle meurt.





Jour 48

La découverte de la loyauté familiale

Quoi de plus beau, de plus noble, que d'être loyal ?

Mais voilà que dans la loyauté familiale, tout est à l'envers.

Je m'étais déjà intéressée au sujet lorsque je travaillais à la prévention de la violence éducative ordinaire. J'avais observé, comme tant d'autres, que les enfants sont toujours loyaux à leurs parents.

C'est directement inversement proportionnel: pire est le parent, plus loyal est l'enfant !

D'où cela nous vient-il ? Je n'ai pas la réponse. Peut-être est-ce dû à un réflexe très ancestral de survie du groupe ?

Elle est probablement aussi culturelle, religieuse. Dans nos religions monothéistes basées sur les 10 commandements de Moïse, il est bien écrit :

-      Tu honoreras ton père et ta mère.

Et s'ils ne sont pas honorables ???

Eh bien, on les honore encore plus !

Cela se retrouve encore dans nos discours d'adultes lorsque nous parlons de nos parents difficiles à vivre. Nous avons toujours un mot d'excuse, nous mettons en avant leurs qualités, nous passons sous silence leurs abus et leurs violences.

Mon voyage initiatique m'a obligée à revisiter tout ça et à oser dire aujourd'hui:

-      Je n'ai pas eu de bons parents ! 

Je leur pardonne ( je vous dirai une autre fois comment j'ai fait), mais ils ont été la catastrophe de ma vie.

Sentez-vous en vous la réaction loyale que la lecture de ces mots déclenchent immédiatement chez la plupart d'entre vous ?

Elle se nomme la loyauté familiale.

C'est un très gros problème que nous nous repassons de génération en génération et qui fait le lit de toute la psychogénéalogie.

La loyauté familiale se retrouve partout. Elle est totalement INCONSCIENTE. Mais elle nous empêche de voir les choses comme elles sont et donc, de devenir des êtres responsables et libres.

Le seul moyen de s'en libérer, c'est de la conscientiser, de l'identifier.

C'est un gros travail personnel, car elle est comme une hydre à multiples tentacules qui s'infiltre partout.

On sait qu'on est libéré de ce joug le jour où l'on peut parler librement de nos parents, de notre famille, sans ressentir le sentiment de culpabilité de dire les choses comme elles sont.

Pour pouvoir écrire cela aujourd'hui, il m'a fallu des années pour notamment identifier que je reproduisais leurs dysfonctionnements les uns après les autres.

Aujourd'hui, je ne ressens plus aucune haine à leur égard, plutôt, une grande compassion.

Demain, je vous parlerai de la psychogénéalogie.




Jour 49

Les transmissions psychogénéalogiques

La transmission énergétique des vécus des ancêtres aux générations futures est un phénomène étonnant pour nous qui sommes avant tout très  rationnels.

Nous pouvons comprendre les transmissions héréditaires génétiques car nous connaissons l’existence des chromosomes que nous pouvons étudier  sous nos microscopes.

Par contre, les transmissions psychiques sont bien plus difficiles à objectiver car tout cela se passe dans le monde invisible. Elles sont inconscientes et se transmettent même lorsque les personnes ne se sont jamais rencontrées ou n’ont même pas connaissance de l’existence l’une de l’autre. Cela pose donc plein de complications lorsqu’il y a des problèmes de filiation ou dans les cas d’enfants abandonnés !

Mais pour la plupart d’entre nous qui savons d’où nous venons, cela ne semble pas vraiment plus facile. C’est un peu comme si nous étions aveugles à ces problématiques. Nous observons parfois d’étonnantes répétitions, mais nous classons alors cela dans le domaine du hasard. Et pourtant, lorsque l’on prend le temps de s’y pencher un peu, on remarque qu’il y a  infiniment plus de répétitions de ces mêmes scénarios que  l’on avait imaginé. Cela se passe d’inconscient à inconscient.

C’est Freud qui a vraiment ouvert le monde à la notion d’inconscient personnel.

Mais c’est Carl Gustav Jung qui a ensuite élargi tout cela en nommant l’inconscient familial et l’Inconscient collectif.

Demain, je vous parlerai de l’inconscient familial. 




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