11 décembre 2021

Semaine 4

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Comment je me suis guérie grâce à l’intuition, aux synchronicités et à la rétrocausalité

Un parcours initiatique des temps modernes

Jour 22

Lorsqu’une consultation médicale devient une initiation

 Mais revenons dans le concret de ce que représente un voyage initiatique. Ce n'est pas le calme plat. Ce sont toujours des situations anormales, qui nous compliquent la vie, des obstacles qu'il faut dépasser, mais qui nous entraînent vers le bas, jusqu'à ce qu'on ait touché le fond.

 Le problème, c'est que l'on ne sait jamais l'avance quand ce fond-là sera atteint. On n'a donc que le choix de vivre cette situation ou non. On comprendra souvent beaucoup plus tard ce qu'elle est venue nous apprendre.

 J'ai brièvement brossé le tableau des mille douleurs dans le Jour 9 de ce partage. Alors voilà la suite.

 Cela faisait plusieurs mois que j'étais totalement immobilisée dans ce monde hostile des douleurs. J'avais vu plusieurs médecins qui ne comprenaient pas ce que j'avais et ils m'ont alors adressée au Professeur C ( pour Cata !). C'était la référence dans ma ville pour tout ce qui touche à ma zone douloureuse. Il travaillait dans l'Hôpital Universitaire. Il y avait donc des étudiants.

 Il m'a fait attendre plus de 15 minutes dans un box fermé, alors qu'il regardait mes clichés IRM avec les étudiants.

 Lorsque l'infirmière m'a fait entrer, le Professeur C. était en train d'établir un diagnostic sur images, sans me connaître, ni ne m'avoir dit bonjour, évidemment, sans m'avoir questionnée sur mes symptômes.

 Sur les clichés IRM, il y avait un nodule que les radiologues n'arrivaient pas à définir. Le Professeur C. a donc décrété devant tous les étudiants qu'elle n'existait pas et que c'était une image construite !

Lorsqu'il m'a examiné, il n'a abouti à aucun diagnostic et donc, à aucun traitement.

 A la fin de la consultation, je lui ai demandé " Mais qu'est-ce que je peux faire, alors ? " et il m'a dit : " Rentrez chez vous et prenez vos médicaments ". Voilà !

 C'était un professeur de chirurgie quand même ! qui était censé respecter la marche à suivre de la sémiologie qu'on nous enseigne pendant nos études.

Ce sont des étapes progressives qu'on nomme la sémiologie :

  • On observe le patient lorsqu'il rentre (on obtient déjà énormément d'informations ainsi)
  • puis on le questionne
  • ensuite, on l'examine
  • puis on prescrit des examens complémentaires
  • ensuite on recueille toutes les données et
  • seulement à la fin, on pose le diagnostic et
  • on prescrit un traitement


C'est le b.a.-ba de la démarche médicale.

 C'est comme les pilotes d'avions qui doivent suivre scrupuleusement chaque étape du protocole pour assurer la sécurité des passagers.

 Dans mon cas précis, ce professeur a fait tout le contraire et a donc abouti sur un non-diagnostic et à un non-traitement. Il m'a ainsi renvoyée dans ma spirale descendante du parcours initiatique.

Grâce ou à cause de lui, j'ai été obligée de continuer ce parcours douloureux pendant des années.

 Il faut rajouter qu'il a raté le diagnostic de sa spécialité, la r*. C'est l'équivalant d'un cardiologue qui raterait un infarctus !

 Je m'empresse de dire ici que j'ai eu énormément de ressentiments contre lui pendant des années et que j'ai fait un long parcours pour lui pardonner vraiment. D'ailleurs, on parle du pardon comme d'un chemin. C'était nécessaire pour moi !

 Apprendre à pardonner est donc devenue une étape du parcours pour transformer un traumatisme qui m'a longtemps aggravée.

C'était peut-être même un des enseignements que ce parcours m'a fait découvrir : 

le pardon.





Jour 23

Pardonner pour sortir de l'état de victime

Je disais hier que le pardon était important pour moi-même. En effet, garder la rancune m'aggravait dans mes douleurs, car cela augmentait les tensions internes.

Il faut dire que la colère est une bonne émotion, parce qu'elle nous donne l'énergie de nous défendre et de repérer l'injustice. L'émotion colère est courte, l'espace de 2-3 minutes.

Si elle a pu s'exprimer, elle retombe très vite. Sinon, si elle reste contenue, elle fermente et se transforme en ressentiments et en haine. Et c'est nous-mêmes qui en ressentons malheureusement les effets négatifs.

Chez les victimes, le système de défense est endommagé et elles se figent souvent dans la sidération. La colère n'est plus ressentie, car elle est masquée par la peur qui inhibe.

Ainsi, nous trimballons souvent de vieilles émotions non métabolisées. Le seul moyen de nous en libérer, c'est de les exprimer enfin, en les écrivant, par exemple, puis de choisir de pardonner, même si l'autre n'a pas demandé des excuses, cela afin de retrouver sa propre énergie et de se dépolluer de ce que l'on a subi.

Tout cela est expliqué en détail dans mon ouvrage " Victime ? Non merci !"

C'est un sacré défi de pardonner à quelqu'un qui ne nous a pas demandé pardon. La plupart du temps, il n'en a même pas conscience ou alors, il s'en fout. Ou il est parti ou encore, il est mort.

La demande de pardon authentique est très rare et la victime ne peut pas rester ainsi prisonnière d'une énergie négative toute sa vie.

Le pardon est donc important pour la victime. 





Jour 24

 Trop d’information tue l’information !

Alors, comme je vous ai partagé beaucoup de choses depuis 3 semaines, je vous propose aujourd’hui de vous faire un résumé.

 C'est parti !

L’initiation a pour but de nous induire à changer d’état, à passer de l’innocence à l’expérience.

Ce voyage de transition implique toujours de la souffrance (physique ou psychologique ou les deux) pour nous amener au dépassement de soi, et à la confrontation à l’initiation ultime, celle de la mort.

 Le voyage initiatique pourrait être comparé à un apprivoisement de la mort qui amène à une renaissance.

Les 4 principales étapes sont

1. La personne vit une vie ordinaire

2. Elle entre dans un voyage d’obstacles

3. Elle revient transformée dans une vie extraordinaire (hors de

l’ordinaire)

4. Elle diffuse ses nouvelles connaissances au monde.


L'étape 2 paraît souvent interminable. Pour moi, elle a duré 8 ans.

C’est une longue expérience extrêmement éprouvante où on a souvent l’impression que l’on ne va pas y arriver. Elle nous amène à plusieurs reprises dans la nuit noire de l'âme.

 La période de la traversée d’obstacles correspond aussi à cette déstructuration et restructuration qui survient durant la métamorphose du papillon.

Le papillon est l'illustration même du voyage initiatique. On appelle ce changement la métamorphose.

Il y avait une chenille et maintenant, il y a un être complètement différent, le papillon. L'un était lourd, l'autre est léger, l'un rampait, l'autre vole, l'un était prisonnier du sol, l'autre est libre.

Et pourtant, cela est fait avec le même ADN. Et encore pas tout à fait ! Car nous verrons plus loin que même l'ADN est activé ou désactivé par l'environnement, ce qui se nomme l'épigénétique.

A demain pour la suite du résumé. 




 

Jour 25


Suite du résumé des 3 premières semaines :

 De nos jours, tout le monde parle des synchronicités. Ce n'était pas le cas il y a 30 ans, encore. J'en ai découvert le principe enlisant le livre avant-gardiste " La prophétie des Andes".

Mais il n'y a pas que les synchronicités. Il y a aussi les suites de Kammerer, les coïncidences et bien sûr l'intuition.

Kammerer a découvert qu’il se produit parfois des suites étonnantes de chiffres, une sorte de sérialité dont il n'a pas su que faire. Carl Gustav Jung, père du concept de la synchronicité avec le physicien Wolfgang Pauli, s'en sont  inspiré.

 C'est l'impossibilité et la simultanéité des synchronicité qui crée un état de surprise, de stupéfaction pendant quelques secondes. Et c'est cet état, qui nous sort momentanément du mental, ce qui a un effet transformateur.

En effet, ces synchronicités sont impossibles dans notre espace-temps linéaire.

Mais lorsque nous sommes projetés dans une dimension non mentale sous l'effet de la sidération, nous arrivons dans le champ hors espace-temps de l'univers où tout est possible, car toutes les potentialités y existent.

Au contraire des coïncidences, les synchronicités s'en différencient par le sens qu'elles donnent à celui à qui elles sont adressées.

 Bonne journée et à demain, Cornelia

Vous trouverez plus d'informations sur les synchronicités via

https://www.intuition-synchronicités-rétrocausalité.com


 


Jour 26

Résumé concernant le temps

Lorsque les physiciens nous disent que le temps n'existe pas, cela nous semble incompréhensible. Pourtant, hier j'étais bien chez ma grand-mère, aujourd'hui je retourne mon potager et demain, je pars aux USA !

L'erreur de communication qu'ils font, c'est simplement qu’ils ne parlent pas du même temps. Nous parlons de Chronos et eux de Kairos, c'est ça qui change tout.

Alors revoyons ça pour voir plus clair: le temps qui se déroule et que nous connaissons, le Chronos, est celui de la matérialité ( les 3 dimensions de l'espace et celle du temps). Nous vivons donc dans un espace quadridimensionnel.

Le Kairos, quant à lui, est partout ailleurs, hors espace-temps, où il EST, et ne se déroule pas.

C'est pareil à un paysage qui ne bouge pas. Comme dans un train, lorsque nous nous déplaçons, nous avons l'impression que c'est le paysage qui défile alors que c'est nous qui nous avançons.

Le temps est donc bien une illusion, comme les physiciens le disent.

Il n'empêche que nous vivons néanmoins dans ce Chronos qui s'écoule puisque nous sommes incorporés dans la matérialité. Nous nous y dirigeons grâce à nos organes des sens et notre mental qui réfléchit et qui analyse.

Par contre, les synchronicités viennent de cet ailleurs, de Kairos, et c'est pour ça que notre mental les juge impossibles.

Pour pouvoir nous laisser guider par les synchronicités, il faut renoncer à en comprendre le mécanisme puisque notre mental n'est pas formaté pour ça.

Ensuite, il faut s'ouvrir pour les voir et apprendre à dialoguer avec elles. C'est l'apprentissage d'une nouvelle langue, un peu comme d'apprendre le chinois !

Bonne fin de journée et à demain, Cornelia

Vous trouverez plus d'informations sur les synchronicités via

https://www.intuition-synchronicités-rétrocausalité.com/notiondutemps/





Jour 27

Résumé sur la rétrocausalité

La physique quantique définit la double causalité.

La causalité est celle que nous connaissons tous. Elle règne dans le monde des 4 dimensions, via le déroulement linéaire du temps où les causes se trouvent dans le passé et le présent et les conséquences dans le futur.

La rétrocausalité représente l'inverse et cela nous semble impossible car nous n'avons pas été enseignés à réfléchir comme ça. Cela se passe hors espace-temps, là où le temps représente un paysage déjà déployé. Et là, ce n'est pas le temps qui bouge, mais nous-mêmes.

Les causes se situent dans le futur et les conséquences se révèlent dans le présent. En changeant notre futur, nous changeons ainsi notre présent.

C'est un magnifique pouvoir qui nous est donné pour changer notre destinée.

Il y a cependant qq conditions nécessaires pour que ça marche:

- Il faut consciemment se créer une destination-intention

 - Mettre un timing, sinon, le futur restera toujours le futur et ce qu'on a planifié ne se produira donc pas

 - Se positionner dans le futur comme si l'on était au présent et regarder notre présent comme s'il était le passé.

C'est ce que j'ai fait le jour où j'ai écrit : « Nous sommes le 1er janvier 2023 et je suis pleinement guérie". Je n'ai pas écrit " Je serai", mais "Je suis". C'est subtil, mais pourtant c'est la clé.

Dorénavant, je répète cette phrase tous les jours, car il faut arroser les graines pour qu'elles germent.

- Respecter les lois de l'Univers qui sont le Beau, le Bon, le Bien.

 Bonne journée à vous, Cornelia 

Vous trouverez plus d'informations sur les synchronicités via

https://www.intuition-synchronicités-rétrocausalité.com/notiondutemps/





Jour 28

La rétrocausalité consciente

Je vous ai brièvement dit, il y a quelques jours comment j'avais trouvé le moyen d'introduire une rétrocausalité CONSCIENTE dans ma vie pour m'amener sur le chemin de la guérison.

Cela s'est produit par une phrase qui m'est tombée du ciel. Nous étions en automne 2020 et voici la phrase rétrocausale qui s'est offerte à moi : " Nous sommes le 1er janvier 2023 et je suis pleinement guérie".

 D'où me venait cette idée ? En tout cas pas de mon mental qui n'aurait jamais pu trouver cela.

 - Qu'y a-t-il de si incroyable dans cette phrase ? me direz-vous.

 Eh bien, c'est le fait de parler du futur au présent. J'ai écrit " Je suis" à la place de " Je serai".

 Ça change tout, car le futur ne peut donc plus s'échapper. Il est " piégé" dans le présent. C'est génial !

 Je m'empresse de dire que ce n'est pas moi, le génie. J'ai juste eu la chance de capter cela dans l'inconscient collectif ou l'Akasha. Les deux termes sont identiques.

 Et comment ai-je pu aller capter cela ?

 Par l'intuition !

 Vous pouvez voir dans l'intitulé de mon partage de ces 100 jours, que l'intuition est à la première place, avant les synchronicités et la rétrocausalité.

 L'intuition est la condition "sine qua non" pour pouvoir avoir accès aux deux autres.

 Dans les quelques prochains jours, je vous parlerai de l'intuition.

Bonne journée à tous et à demain, Cornelia

Vous trouverez plus d'informations sur les synchronicités via

https://www.intuition-synchronicités-rétrocausalité.com/notiondutemps/

 


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